
Livre IV
La vraie famille
Chapitre V
L’amour originel
entre homme et femme
5. Quand
l’harmonie de l’amour se crée entre les deux sexes
L’homme symbolise
le ciel et la femme la terre. En s’unissant, les deux doivent créer l’harmonie.
Les hommes et les femmes sont différents. Si la musculature de l’homme est
rude, celle de la femme est toute en douceur. L’homme porte la barbe ; la
femme, non. Autre différence : la voix.
Lorsqu’on compare
l’homme et la femme, on constate que leurs équivalents vont bien ensemble. Une
harmonie se fait. En observant la structure physique de l’être humain, les
flancs droit et gauche sont comme une paire. C’est que les deux moitiés ont été
précisément posées l’une à côté de l’autre. Dites-moi, aimez-vous seulement ce
qui est élevé ou seulement ce qui est bas ? Vous aimeriez quelque chose qui
forme une harmonie. Avec l’horizon au centre, les poissons vivent en dessous,
alors que dessus, il y a les mammifères, les oiseaux etc.…
Les femmes ont
leurs règles chaque mois. C’est comme les marées qui changent en fonction de la
lune. C’est comme respirer. Un homme et une femme doivent créer une harmonie et
réaliser une ligne d’équilibre. On aime Disneyland, avec ses montées et ses
descentes en tous genres, car l’univers est ainsi fait. Qu’est-ce que vous
trouvez de plus plaisant, un homme qui s’harmonise avec un autre homme ou un
homme qui s’harmonise avec une femme ? Vous préférez l’harmonie entre un homme
et une femme. C’est que l’univers est comme cela. Nous devrions être en phase
avec l’univers, dont l’unité se fait par l’harmonie du yin et du yang. (Les
familles bénies et le Royaume de Dieu, p. 344)
Les deux sexes,
en formant une harmonie d’amour, déclenchent un mouvement circulaire. Quand les
deux sexes deviennent un seul corps par l’amour et portent les fruits de
l’amour, Dieu descend et eux montent, ils se rencontrent au milieu. Dieu
devient le centre du mouvement centripète de cette sphère, un mouvement
sphérique s’amorce. De ce centre, on peut se diriger dans toutes les
directions. Le centre de la sphère est un endroit où l’harmonie de l’amour se
réalise, un endroit où la vie bouge et se dessine, et un point de départ d’une
philosophie d’équité et de coopération. C’est que le pouvoir de l’amour est là.
Alors, la force qui embrasse toutes les interactions de l’univers est l’amour.
(Les familles bénies et le Royaume de Dieu, p. 345)
Pour l’être
humain, l’amour est quelque chose d’éternel ; il est un et non pas deux. Quand
un homme et une femme se joignent dans l’amour, ils doivent vivre ensemble
longtemps jusqu’à leur vieil âge sur terre et vivre éternellement ensemble même
après la mort. Ils sont deux corps, mais deviennent un seul corps en s’unissant
et en tournant. En ne faisant plus qu’un, les deux corps tournent comme Dieu et
forment un fondement de quatre positions de l’amour ; le monde idéal de l’amour
n’est rien d’autre. Le faux amour ne peut l’envahir, et seul y demeure l’amour
vrai. Quand un homme et une femme sont bénis par Dieu et atteignent la
perfection, Dieu vient à eux à tout moment. Quand ils forment un fondement de
quatre positions de l’amour, ils en viendront à aimer l’esprit de l’un et de
l’autre en s’éprenant charnellement, et en arrivant à aimer l’esprit, leurs
corps suivront. (Les familles bénies et le Royaume de Dieu, p. 346)
6. L’être humain
originel grisé par l’amour vrai
Qu’y a-t-il au
monde de plus saint ? La plus sainte chose en ce monde est l’amour vrai.
L’amour vrai commence en Dieu. Si Dieu existe, cette voie-là est la seule. Ce
que Dieu veut vraiment est la voie de l’amour vrai ; sans passer par la voie de
l’amour vrai, on ne peut aller devant Dieu. Il faut le savoir. Dieu veut voir,
entendre, manger et toucher par l’amour. Comme pour les êtres humains, s’ils
reçoivent un baiser d’amour de Dieu, ils éprouveront une joie comme une explosion
intérieure. Le désir de Dieu, c’est là qu’il réside ; Dieu ne met pas sa joie
dans les diamants ou les joyaux de toute espèce. (Les familles bénies et le
Royaume de Dieu, p. 381)
Lorsqu’on regarde
le corps humain, il possède cinq sens. Tous les êtres humains ressentent et
vérifient l’amour vrai grâce aux sensations des cinq sens. Si les yeux sont
dirigés sur l’amour vrai, ils seront colorés et intoxiqués par l’amour vrai. La
couleur des yeux intoxiqués resplendira avec une telle beauté ! Réfléchissez à
quel point les lèvres souriantes d’une personne immergée dans l’amour vrai sont
ravissantes. Imaginez la beauté de l’aspect des cinq sens de l’être humain en
mouvement, enivrés par l’amour vrai, de l’harmonie des cinq sens se déplaçant
vers Dieu.
Dieu ne peut pas
faire l’expérience de la joie provenant d’une telle beauté en étant seul. Il en
vient à faire l’expérience de cette beauté lorsqu’Il a un partenaire, et c’est
la raison pour laquelle Il a créé l’être humain. S’il existe un bel homme et
une belle femme qui veulent se caresser, les yeux enivrés d’amour vrai,
embrasser de telles lèvres et laisser jouer la mélodie du coeur, que fera Dieu
? S’il y a une Ève de l’amour vrai, Il aura le désir de naviguer une fois dans
son monde du coeur. Dieu aura un désir impulsif de vérifier à quel point le
monde du coeur d’Ève, la sphère de son coeur est vaste et profonde. Dieu voudra
voyager dans le monde du coeur d’Adam et Ève qui a quelque chose de plus beau
que le ciel et la terre qu’Il a créés.
Il est certain
qu’avec une personne d’amour vrai, Dieu voudra voyager dans son monde du coeur
plus que dans l’univers, et Il pensera qu’Il ne veut pas quitter le monde du
coeur d’Adam et Ève de l’amour vrai pour l’éternité. Si, après que Dieu ait
créé l’être humain, Il était tombé dans leur vrai amour et devenu un enfant
perdu de l’amour vrai, que serait devenu le monde ? Puisque Dieu demeurerait
parmi eux, le monde qui aurait été créé par l’unité entre Dieu et l’être humain
aurait clairement été un monde rempli de joie et de beauté. (Les familles
bénies et le Royaume de Dieu, p. 382)
Si l’amour vrai
avait été perfectionné, Dieu qui ressent avec nous et répond à cela n’aurait
aucun regret même s’Il tombait complètement dans cet amour vrai. Dieu est une
personne telle que quoiqu’il arrive, si c’est au sein de l’amour vrai, Il en
sera complètement heureux. Si l’être humain vit dans le monde de l’amour vrai,
il vivra une vie heureuse sans regret toute sa vie. De plus, il n’y aura pas
d’histoires de guerre dans le monde et le monde sera exempt de mécontentement
ou de malheur. (Les familles bénies et le Royaume de Dieu, p. 383)
7. L’amour est
réalisé en des circonstances naturelles au plus haut degré.
Ceci est une
anecdote de quelque chose qui s’est passée dans mon enfance. Un jour après
avoir attrapé un couple d’oiseaux, j’ai essayé de faire en sorte qu’ils
s’embrassent sur le bec. Pour les voir s’embrasser, je les ai mis en cage et je
les ai observés, tout en leur donnant à manger. Je l’ai fait avec l’esprit d’un
enfant souhaitant les voir s’aimer et chanter joyeusement. C’était comme une
expérience par pure curiosité pour comprendre clairement toutes les lois de la
nature. En y repensant, je n’ai cessé de les embêter. Ce n’est qu’après un long
moment que j’ai réalisé que l’amour se réalise dans un environnement naturel. L’amour
qui est réalisé dans un environnement naturel, dans une atmosphère qui est
naturelle au plus haut degré, est un amour sincère. Ce n’est qu’après être
passé par de longues expériences que j’ai bien compris l’amour. (Les familles
bénies et le Royaume de Dieu, p. 353)
Pour ceux qui ont
perdu la valeur de l’amour, qu’est-ce qui changera s’ils reçoivent une
éducation à l’université ? Ils ne feront tous qu’accumuler des connaissances,
deviendront des individualistes et en viendront à vénérer le matérialisme. Tout
comme le doenjang jjigae (soupe de haricot coréenne) n’a de goût que servi dans
un ttukbaegi (un bol coréen épais), la formation du caractère ne peut atteindre
son objectif qu’en s’appuyant sur l’amour. La fleur de la civilisation du monde
doit fleurir sur un fondement d’harmonie artistique. C’est comme le fait que
des côtelettes grillées devraient être mises sur un plat et qu’il faut mettre
le doenjang jjigae dans un ttukbaegi pour qu’ils aient tout leur goût. Une fois
que vous vous serez habitué au goût désagréable et savoureux de doenjang
jjigae, vous ne l’oublierez pas, où que vous vous rendiez. Pareillement, une
fois que les gens s’habituent au goût à la fois savoureux et désagréable de
l’amour, ils ne changeront pas.
On se lasse vite
de la nourriture en sachet, qui est uniquement sucrée, et si vous pouviez vous
procurer de l’amour facile partout comme de la restauration rapide,
franchement, on ne pourrait pas parler d’amour vrai. Partout aujourd’hui, les
affaires amoureuses sont vécues sur le mode de l’alimentation en sachet, et
cela pose problème. L’amour ne gagne pas en profondeur parce que vous prenez un
bain dans une baignoire remplie d’aromates. L’amour d’un couple de paysans qui
se lavent à l’eau froide et vont au lit est plus pur et se fait plus profond à la
longue. Si un couple se brosse les dents pour s’embrasser, ce n’est pas un
amour naturel et l’odeur du dentifrice les empêchera de goûter à l’odeur
corporelle particulière qui est propre à cette personne. En voyant tous ces
gens qui se brossent les dents avant de passer au baiser, je deviens confus :
ils veulent goûter à l’amour ou bien au dentifrice ? (Les familles bénies et le
Royaume de Dieu, p. 354)
Quand vous
rencontrez quelqu’un que vous appréciez et aimez, vous voulez le prendre dans
les bras et l’embrasser, et ceci est un instinct naturel entre les deux sexes.
Je rencontre mon partenaire afin d’aimer l’environnement avec lequel je suis en
contact – l’univers. Ceci est un comportement humain naturel pour trouver et
établir un partenaire.
Lorsque tout être
humain, sous le concept de partenariat, en tant qu’homme s’adresse à une femme
et qu’une femme s’adresse à un homme, il n’y a pas d’action ou d’événement qui
enfreint l’ordre de l’amour. Le vrai ordre de l’amour apparaît lorsqu’un homme
et une femme se rencontrent sur la base du concept de partenariat. (Les
familles bénies et le Royaume de Dieu, p. 355)
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